Le Front National au bord du gouffre financier : sa subvention publique va être saisie

Revue de presse · 25 jan. 2010 à 08:36

Front National sans subvention

Depuis l'échec de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2007, la presse ne cesse de parler des difficultés financières du Front National : licenciement d'une partie des permanents, mise en vente de son siège historique, déménagement dans des locaux plus modestes...


Deux ans après, où en est-on ? Selon le Parisien du 21 janvier, le parti serait au bord du gouffre financier. Dernier rebondissement en date : la saisie par la justice de la subvention publique 2010 du parti :



"Le parti de Jean-Marie Le Pen ne touchera pas la subvention annuelle attribuée par l'Etat dans le cadre du financement public des partis politiques. Soit la bagatelle de 1 838 650 €, prévus initialement sur le compte de son parti, sur la base du résultat des candidats FN aux élections législatives de 2007. Cette somme précieuse pour le budget du FN représentait en 2009 plus de la moitié de ses recettes, à côté des cotisations d'adhérents, des contributions des élus et des dons de personnes physiques. Cette fois-ci, elle va être saisie par huissier de justice pour assurer le recouvrement en partie d'une dette colossale qu'il ne parvient pas à rembourser.
Cette dette, c'est auprès de Fernand Le Rachinel, l'ancien imprimeur du FN, qu'elle doit être recouvrée. Cet ex-cadre de la formation d'extrême droite avait attaqué le Front national en justice après avoir prêté près de 8 millions d'euros pour financer la campagne des élections présidentielle et législatives de 2007, sans jamais parvenir à être remboursé. (...)

La condamnation initiale de 6,5 millions d'euros, frappée d'intérêts en cours à 6,9 % (soit 40 000 € par mois de retard), s'élèverait aujourd'hui à 7,5 millions d'euros ! « C'est pour cela que j'ai demandé la saisie de la subvention publique pour qu'ils commencent à régler leur dette »"
a expliqué l'avocat du plaignant.

Pour tenter de renflouer ses caisses, le FN a mis en vente son siège historique, "le paquebot". Mais il n'a toujours pas trouvé preneur.

>> Lire l'article du Parisien

*** Liens

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Archives TV : Envoyé Spécial : Le Pen dans le texte, reportage 13 ans après

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