Revue de presse · 14 jan. 2007 à 22:22
C'est le jour J pour Nicolas Sarkozy. L'essentiel des articles de presse lui sont consacrés ce dimanche dans le Journal du Dimanche. A gauche, c'est le retour de Dominique Strauss-kahn au côté de Ségolène Royal pour mettre de l'ordre dans le programme de la candidate sur la question fiscale.
« Tout commence aujourd'hui »
. Le journal du dimanche revient sur le sacre annoncé de Nicolas Sarkozy. Ces derniers jours, il a compté encore quelques ralliements : Alain Juppé, Michelle Alliot-Marie. Ce dimanche, à la Porte de Versailles, 60 000 participants sont attendus ainsi que 700 journalistes. L'affiche de campagne, Nicolas Sarkozy avec en arrière plan un paysage de verdure, rappelle l'affiche de Mitterrand en 1981.
« Plein de qualité mais inquiétant »
: c'est ce qui ressort du sondage réalisé par IFOP pour le JDD. 59% estiment qu'il a la stature d'un homme d'Etat, 51% estiment qu'il est inquiétant.
Interview d'Edouard Balladur
. Il réaffirme son soutien à son ancien ministre du budget et préconise le renouvellement et la rupture. Sur la question des impôts, il soutient qu'il faut « poursuivre l'allègement fiscal ».
« Et revoilà Strauss-Kahn »
. Face à la polémique suscitée par François Hollande qui a annoncé une hausse des impôts, Ségolène Royal vient de nommer Dominique Strauss-Kahn à la tête d'une commission de parlementaires pour faire un diagnostic et des propositions en matière fiscale.
« Tatie Danielle, drôle de soutien de Ségolène »
. La section parisienne de Désirs d'avenir, l'association de soutien de Ségolène Royal, a invité Danielle Mitterrand pour parler de l'eau. L'épouse de l'ancien président de la République mène un combat depuis plusieurs années avec son association « France Libertés » pour rendre l'accès à l'eau potable gratuit pour tous. Lors de cette réunion, des journalistes ont questionné Danielle Mitterrand sur son éventuel soutien à Ségolène Royal mais elle s'est refusée à répondre. Une esquive qui n'est pas passée inaperçue.
Interview de Clémentine Autain
. Elle affirme qu'elle ne se reconnaît pas dans la candidature de Marie-George Buffet. Les collectifs anti-libéraux rassemblent des individus d'horizons divers. Il était donc logique que ce soit une tierce personne, et non un dirigeant de parti, qui incarne ce mouvement. Finalement, Marie-George Buffet a décidé d'y aller, au nom du Parti Communiste.