La Semaine politique · 14 jan. 2007 à 22:44
Afin de pouvoir suivre et comprendre mieux l'actualité politique, Politique.net fait un rapide rappel des événements majeurs de la semaine.
Lors de son séjour en Chine, Ségolène Royal a déclaré dans la presse, le 10 janvier dernier, qu'elle serait favorable à une remise en cause des entreprises françaises. En effet, Areva et la Société Générale ont perdu des contrats avec les Chinois.
Le 13 janvier, suite à la déclaration de François Hollande déclarant que si le PS accédait au pouvoir il y aurait une augmentation des impôts pour les contribuables ayant un revenu au-dessus de 4 000 euros nets, Ségolène Royal dément ces propos en assurant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôt. Jean-François Copé, ministre de l'Economie, quant à lui, estime que cette augmentation des impôts pénaliserait la classe moyenne. Selon lui en effet, les salariés issus de classe moyenne gagneraient entre 1000 et 4000 euros nets par mois ! Depuis cette déclaration, la presse a remis en cause cette affirmation en prouvant qu'un cadre était loin de gagner cette somme.
Les alliances s'organisent. Jean-Pierre Chevènement ne sera pas candidat aux présidentielles mais soutiendra Ségolène Royal, malgré les oppositions qui les séparent, en échange de quoi, il sera assuré d'avoir des députés et membres de son parti, le Mouvement Républicain et Citoyen, dans le gouvernement PS en cas de victoire.
Tandis que Nicolas Sarkozy est le seul candidat à l'investiture de l'UMP, Dominique de Villepin et Jean-Louis Debré affirment qu'ils ne voteront pas pour lui. Le Premier ministre a affirmé le 12 janvier qu'il comptait bien peser dans la campagne présidentielle !
Michèle Alliot-Marie a participé au Grand Débat RTL/Le Monde lundi 8 janvier laissant planer le doute quant à sa candidature, elle s'est ravisée depuis en déclarant qu'elle soutenait Nicolas Sarkozy. En revanche, Nicolas Dupont-Aignant a décidé de quitter l'UMP, samedi 13 janvier, afin de se présenter seul aux élections présidentielles.
Le 9 janvier, Nicolas Sarkozy a lancé son slogan de campagne officiel : « Tout devient possible ».
En ce qui concerne le bilan sur la sécurité : la délinquance aurait baissé de 9% depuis 2002 mais les violences aux personnes auraient augmenté de 16% sur la même période ; et ce sont surtout les vols qui auraient diminué.
Côté économie, le député PS, René Dosière, vient de publier une enquête, L'Argent caché de l'Elysée dans laquelle il démontre qu'entre 1995 et 2006, c'est-à-dire depuis l'arrivée de Jacques Chirac au pouvoir, le budget de l'Etat aurait augmenté de 798%.
Dominique Voynet s'agace contre l'hypothétique décision de Hulot d'entrer en campagne. Elle veut désacraliser le « candidat chouchou de l'écologie ». Si Nicolas Hulot se présentait, les Verts n'auraient plus d'espace politique.
La situation est d'autant plus tendue que Dominique Voynet est contestée par les membres de son propre parti : trois députés européens ont en effet appelés à voter en faveur de Nicolas Hulot. Celui-ci a réussi à obtenir 450 000 signatures pour son pacte écologiste et déjà 150 000 personnes ont acheté son livre.
François Bayrou a déclaré une véritable guerre aux médias, en s'attaquant dans un premier temps à Claire Chazal, lors de son journal télévisé sur TF1. Il dénonce la bipolarisation : les médias ne s'intéresseraient qu'à Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, au détriment des autres candidats.
Le philosophe Michel Onfray a signé la pétition pour le retour de José Bové en politique. Celui-ci se présenterait aux présidentielles si Marie-George Buffet ainsi que Olivier Besancenot acceptaient de se retirer de la course. Ceux-ci ont décliné la proposition, même si pour le moment le candidat LCR n'a pas encore les 500 signatures requises.
Tandis que le candidat FN a affirmé qu'il n'avait pas encore les 500 signatures, il est persuadé de se retrouver au second tour face à Ségolène Royal.