Zapping radio · 20 jan. 2007 à 07:21
Les candidats écologistes s'agacent de plus en plus de l'éventuelle candidature de Nicolas Hulot et pour cause : ils sont tous au plus bas dans les sondages et ont même beaucoup de mal à recueillir les 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter. Ainsi, la candidate des Verts, Dominique Voynet plafonne à 2% d'intentions de vote et n'aurait, à ce jour, que 400 signatures. Corinne Le page, présidente de CAP21, aurait 400 signatures, Antoine Wechter candidat du mouvement écologiste indépendant en aurait 170. Quant à Nicolas Hulot, crédité de 10% d'intentions de vote, il devrait annoncer sa décision le 22 janvier.
Si Nicolas Hulot devait annoncer sa candidature, Dominique Voynet ne se retirerait pas car elle représente un mouvement politique qui a beaucoup d'élus de terrain et qui souhaite avoir un groupe parlementaire pour pouvoir peser à l'Assemblée Nationale. Selon elle, seule la présence de députés verts peut permettre de vérifier si, en matière d'écologie, les promesses sont tenues. Or, les Verts négocient avec les socialistes pour obtenir des circonscriptions gagnables afin d'avoir des députés. Dans ces négociations, il est important pour les Verts d'avoir une candidate à l'élection présidentielle pour participer au débat et tenter de réaliser un score élevé pour mieux négocier avec le PS.
Selon elle, Nicolas Hulot ne peut être le candidat des écologistes puisque sa fondation est financée par des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales : EDF, Bouygues ou encore L'Oréal.
Antoine Wechter serait prêt à se retirer en faveur de Nicolas Hulot pour deux raisons. D'abord parce qu'il n'a que 170 signatures et ne pourra vraisemblablement pas se présenter. Par ailleurs, depuis toujours, il est partisan d'une écologie politique indépendante. L'écologie n'est ni de droite, ni de gauche et Nicolas Hulot incarne bien cette neutralité selon lui.
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