La Semaine politique · 21 jan. 2007 à 22:32
Afin de pouvoir suivre et mieux comprendre l'actualité politique, Politique.net fait un rapide rappel des événements majeurs de la semaine.
C'est la consécration de Nicolas Sarkozy : tandis que son élection à l'investiture de l'UMP était annoncée comme un non-événement, sa victoire a fait la une de tous les journaux nationaux et régionaux lundi 15 janvier.
Dès le lendemain, Claude Guéant est nommé directeur de sa campagne . Selon lui, Jacques Chirac ne serait pas une menace puisque pour le moment, il se contente de faire de la « politique fiction » : il se contente de laisser entretenir le doute sur son éventuelle candidature aux élections présidentielles.
Si la victoire de Nicolas Sarkozy est indéniable, Le Canard enchaîné révèle cependant, dans son édition du mercredi 17 janvier, que les chiffres du Congrès de l'UMP ont été faussés : au lieu des 100 000 militants présents dimanche, il n'y en aurait eu que 25 000. La candidature unique de Nicolas Sarkozy aurait ainsi coûtée la bagatelle de 3,5 millions d'euros. Du côté de l'équipe de campagne, Rachida Dati et Xavier Bertrand sont nommés tous deux porte-parole de Nicolas Sarkozy.
Le 18 janvier, Nicolas Sarkozy s'est rendu à l'Ecole supérieure d'électricité (Supelec) faire un discours sur le thème de la Recherche. Il promet d'augmenter de 4 milliards d'euros son budget.
Le 20 janvier, le candidat aux présidentielles est à Millau en campagne. Il jubile des cafouillages du PS sur les hausses d'impôts et donne quelques conseils à Ségolène Royal alors que lui-même se fait payer quelques déplacements, comme celui de Millau, au frais de son ministère.
Le gouvernement, quant à lui, continue de travailler : mardi 16 janvier, il a légiféré sur la réforme du statut pénal du président de la République. Celui-ci serait désormais destitué en cas de « manquement aux devoirs du chef de l'Etat manifestement incompatible avec l'exercice de ses fonctions ».
Tandis qu'il y a deux semaines, François Hollande avait annoncé une hausse des impôts pour les contribuables gagnant plus de 4000 euros nets par mois, Ségolène Royal, le 16 janvier, revient sur cette déclaration en affirmant que le secrétaire du PS ne s'était exprimé qu'à titre personnel.
Le lendemain, elle est invitée sur RTL pour s'exprimer au micro de Jean-Michel Apathie au sujet de sa stratégie de campagne. Elle veut, avant d'annoncer son programme, écouter les propositions des Français annoncées lors des réunions démocratiques. En ce qui concerne la fiscalité, elle déclare posséder un patrimoine s'élevant à 355 000 euros et et payer, depuis deux ans, l'Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF).
Malgré son désir d'attendre les différentes propositions des Français, Ségolène Royal fait quelques propositions : le 18 janvier, elle a annoncé qu'elle voudrait faire un référendum sur un traité européen plus social en 2006. En ce qui concerne la Recherche, elle promet une augmentation de 10% par an et affirme vouloir renforcer la puissance des universités.
Enfin, le 20 janvier, on apprend que Martine Aubry soutiendra la campagne de Ségolène Royal malgré leur différend sur les 35 heures.
Le 20 janvier, tandis que Dominique Voynet ne rassemblerait que 2% d'intension de vote et qu'elle n'a toujours pas les 500 signatures, elle ne souhaite pas retirer sa candidature au profit de Nicolas Hulot, qui annoncera lundi 22 janvier s'il est candidat ou non aux présidentielles, car selon elle, les députés Verts ont un rôle important à l'Assemblée : ils veillent à ce que les promesses en matière écologique soient respectées.
Le 17 janvier, François Bayrou est crédité à 12% d'intention de votes au premier tour devançant ainsi Jean-Marie Le Pen (à 10%). Il serait ainsi réellement le troisième homme de la campagne. Pourtant la presse relaie assez peu ses déplacements et ses déclarations. Le 20 janvier néanmoins, on apprend qu'il est en meeting à Clermont-Ferrand. Il ne donne pas encore son programme mais remet en cause les « 35 heures payées 35 » et affirme vouloir faire de l'Education nationale et de la réduction de la dette ses priorités.
Le 16 janvier, grâce à sa pétition de soutien comme candidat aux présidentielles, José Bové aimerait être le représentant unique de l'extrême-gauche. Il a donc demandé aux deux autres candidats, Olivier Beasancenot et Marie-George Buffet de se retirer de la campagne. En vain.
Aucune information sur sa campagne si ce n'est qu'il est crédité cette semaine de 10% des intentions de vote au premier tour, derrière François Bayrou.