Revue de presse · 27 jan. 2007 à 19:31
Dominique Voynet, candidate des verts à l'élection présidentielle a relancé sa campagne lors d'un meeting à Nantes où elle a présenté son "contrat écologique". Le retrait de Nicolas Hulot va lui permettre de donner un nouveau souffle à sa campagne. Du côté de l'UDF, on sent un léger frémissement dans les sondages. Beaucoup de déçus du PS et de l'UMP se retrouvent dans la démarche de François Bayrou. Quant au couple Sarkozy/Royal, la petite guéguerre continue. Le canular sur la Corse fait l'objet de nombreux commentaires.
"Voynet veut oublier les mauvais sondages"
nous annonce Le Figaro. Elle refuse désormais de répondre à toutes les questions politiciennes et à commenter les polémiques entre les autres candidats. Preuve de ce changement d'attitude, la présentation de son contrat écologique. A la différence de Nicolas Hulot qui ne fait que des propositions dans le domaine de l'environnement, les Verts veulent faire le lien entre le développement durable, la protection de l'environnement et les sujets économiques et sociaux. Et Le Monde de confirmer que "Dominique Voynet appelle à une coalition de la gauche et des écologistes"
.
De manière paradoxale, Bayrou enregistre des défections au sein de son propre camp alors que les sondages sont meilleurs.
Ainsi, plusieurs députés UDF ont annoncé leur soutien à Nicolas Sarkozy dès le 1er tour. En échange, "l'UMP offre le gîte électoral aux élus UDF dissidents"
, en clair des circonscriptions gagnables pour les élections législatives. Pourtant, les sondages sont meilleurs pour François Bayrou. Le Monde dresse d'ailleurs un portrait de ces nouveaux électeurs dans un article intitulé "Entre Ségo et Sarko, je choisis Bayrou"
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"En Martinique, la candidate socialiste convoite les voix des abstentionnistes antillais"
selon Le Monde. Pendant ce temps, à Paris, "L'équipe de Ségolène Royal accuse Gérald Dahan d'être à la solde de l'UMP"
. En clair, le piège tendu à Ségolène Royal sur l'indépendance de la Corse aurait été orchestré par l'UMP. La ficelle est un peu grosse. Le Monde résume ainsi la bataille entre les deux candidats : "Je suis une femme debout !, clame Mme Royal. Je serai digne pour deux, lance M. Sarkozy"
. Il est de temps de siffler la fin de la récré pour que les débats de fond commencent.