Revue de presse · 2 fév. 2007 à 21:14
A la Une du Figaro : "Les Français réclament un débat d'idées". Ce début de campagne déçoit bon nombre de Français : 71% d'entre eux considèrent que la campagne est de mauvaise qualité. Et les articles de presse du jour n'indiquent pas une amélioration : une perquisition a eu lieu chez les RG pour découvrir la "taupe" qui donné les renseignements à la presse sur la fiche du conseiller de Ségolène Royal. De son côté, la candidate socialiste précise son projet.. qui se différencie de plus en plus de celui du PS.
"La campagne déçoit les Français"
titre Le Figaro. 71% considèrent qu'elle est de mauvaise qualité. Tout est lié à l'affaire des Renseignements Généraux de Nicolas Sarkozy, aux bourdes de Ségolène Royal, à la remise en cause des deux candidats par François Bayrou.
"Royal donne un coup de canif au projet PS"
titre Le Figaro. Elle renonce à l'instauration d'un service civil obligatoire, proposition du PS, pour le rendre facultatif. Ce changement est justifié par l'hostilité que les sympathisants du PS ont exprimé lors des débats participatifs à propos de cette mesure.
"Nucléaire iranien : Chirac rectifie le tir"
(Libération). Devant des journalistes, Jacques Chirac a commis une erreur en leur confiant qu'en cas d'attaque nucléaire de l'Iran, la capitale Téhéran serait rasée par un missile nucléaire d'Israël. Entre communiqués et démentis, ça cafouille aussi à l'Elysée.
"Nicolas Sarkozy veut parasiter l'annonce du projet présidentiel de la candidate socialiste"
(Le Monde). Emission sur TF1, déplacement à Berlin, réunion des collectifs de soutien, Nicolas Sarkozy prépare un plan média destiné à parasiter l'annonce du programme de Ségolène Royal le 11 février.
"Bayrou pas surpris par ses bons sondages"
(Le Figaro). Le candidat de l'UDF jubile mais il n'en laisse rien paraître. Les sondages sont bons, sa stratégie qui consiste à fustiger la bipolarisation est payante. Il devrait maintenant annoncer ses propositions fin février.
"La journée d'un chasseur de signatures du FN"
(Le Figaro). Jean-Marie Le Pen n'a toujours pas réuni les 500 signatures et le retard pris dans la collecte commence à inquiéter sérieusement les dirigeants. Le Figaro explique dans son enquête les réticences des maires à donner leur parrainage.