Revue de presse du 22 février 2007

Revue de presse · 22 fév. 2007 à 21:58

Bayrou à la Une de Libération

A la Une des quotidiens : "La valse des sondages déboussole la campagne" (Le Monde), "Royal-Sarkozy, la campagne se durcit" (Le Figaro), "Ce que Bayrou ne dit pas" (Libération).

A la Une de la presse

A la Une du journal Le Monde, "La valse des sondages déboussole la campagne". Le quotidien recense huit enquêtes d'opinion par semaine. Le rythme de la campagne est imposé par les sondages. Alors que Nicolas Sarkozy domine toutes les enquêtes d'opinion depuis la mi-janvier, Ségolène Royal rattrape son retard depuis lundi. Ces variations quotidiennes donnent le tournis.
Entre le moment où les sondages sont réalisés et le jour où ils sont publiés, il y a parfois un décalage de plusieurs jours. Or, pendant ce laps de temps, la campagne continue et les candidats s'expriment. Parfois, ce décalage est suspect. Ainsi, publier un mauvais sondage, pourtant réalisé plusieurs jours plus tôt, le jour d'une intervention décisive d'un candidat provoque un contexte forcément négatif pour celui-ci. De là à y voir une manipulation volontaire...

A la Une de Libération, "Ce que Bayrou ne dit pas". Depuis le début de la campagne, le candidat de l'UDF fustige le clivage gauche-droite. Or, au moment des élections locales et nationales, les électeurs de l'UDF sont toujours issus de la droite et du centre. François Bayrou est avant tout un homme de droite. D'ailleurs, l'UMP n'a pas investi pour l'instant de candidats dans les circonscriptions où le sortant est un membre de l'UDF. Et en 1991, François Bayrou a même déclaré : "Ni de près ni de loin, nous ne gouvernerons avec les socialistes".

A la Une du Figaro, "Royal/Sarkozy, la campagne se durcit". Les deux candidats ont décidé de durcir le ton. Ainsi, "Royal fustige le projet de son adversaire UMP" tandis que "Nicolas Sarkozy dénonce le ton compassionnel de sa rivale". Alors que le début de campagne avait été marqué par la volonté des candidats de ne mettre en avant que leur programme sans polémiquer avec l'adversaire, le ton a désormais changé. Pour rattraper son retard dans les intentions de vote, Ségolène Royal n'hésite plus à attaquer frontalement Nicolas Sarkozy qui réplique aussitôt. Et plus l'échéance approche, plus les attaques risques d'être virulentes.

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