Revue de presse · 7 mar. 2007 à 07:46
Ce matin, plusieurs sujets politiques sont à la Une de la presse : l'Europe, l'écologie, le Front national et les électeurs indécis. Voici les titres du jour : "L'Europe divise les candidats" (Le Monde), "Ecologie : Hulot met en garde les candidats" (Le Figaro), "Sarkozy, parrain en chef de Le Pen : le patron de l'UMP sème le trouble en voulant faciliter la candidature Le Pen" (Libération), "Election présidentielle : les Français qui n'ont pas choisi" (Le Parisien)
- "Le Pen s'est trouvé au moins un parrain"(Libération). Sur France 3, Nicolas Sarkozy a déclaré que "La démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens" et qu'il se battrait pour que Besancenot et Le Pen obtiennent les 500 parrainages. Cette position a aussitôt été dénoncée par le PS et l'UMP qui voient là une manoeuvre de Sarkozy afin que Le Pen puisse se présenter. En effet, une absence du leader du FN provoquerait un mécontentement de ses électeurs qui seraient sans doute préjudiciables pour le leader de l'UMP.
- Constitution européenne : le traité de Sarkozy face au référendum de Royal (Le Monde). Ségolène Royal s'est prononcée à Berlin pour l'organisation d'un nouveau référendum sur une constitution européenne plus lisible que la précédente. François Bayrou a lui aussi évoqué l'idée d'un nouveau référendum. Mais c'est Nicolas Sarkozy qui a fait la proposition la plus précise : il a évoqué l'élaboration d'un mini-traité qui porterait uniquement sur l'organisation institutionnelle, partie de la constitution qui suscitait le moins de débats.
- "Hulot met en garde les candidats" (Le Figaro). Dans une interview accordée au Figaro, Nicolas Hulot revient sur les engagements des candidats sur les questions d'environnement. Même s'il déplore l'absence de ces questions dans le débat depuis la signature de son pacte écologique, il pense que cette signature engage les principaux candidats et qu'ils ne pourront pas revenir sur leurs promesses. Il reste toutefois vigilant.
- "Plus d'indécis qu'en 1995 et 2002" (Le Parisien). Depuis 1995, la période électorale qui s'ouvre en mars est stabilisée. Les programmes sont connus, les candidats bien identifiés, et une majorité de Français s'est déjà forgée sa propre opinion. Mais selon les dernières enquêtes d'opinion, il en serait tout autrement pour cette campagne présidentielle. Ainsi, 45% des électeurs seraient encore indécis. Ce chiffre, sans précédent, indique qu'une surprise n'est pas à écarter.
