Revue de presse · 18 mar. 2007 à 19:54
A la Une de la presse nationale : les doutes des socialistes, le virage à droite de Nicolas Sarkozy et le vote des jeunes.
A la Une de la presse régionale : "Lionel Jospin offensif pour soutenir Ségolène Royal" titre La voix du nord. L'ancien Premier ministre a apporté son soutien à Ségolène Royal. Sous le titre "Ils ont choisi de mourir ", Nord Eclair revient sur la question de l'euthanasie qui fait surface dans la campagne. Les politiques se montrent prudents face à ce problème : comment tenir compte des désirs d'un patient condamné tout en encadrant strictement l'euthanasie pour éviter les dérives ?
La campagne de la candidate socialiste déroute les militants et les cadres du Parti. En page intérieure, le JDD raconte qu'en proie aux difficultés, "Royal veut encore y croire". Dans cette marche vers l'Elysée, elle peut compter sur le soutien de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy qui est convaincu qu'elle conduira les socialistes à la victoire. Elle peut également compter sur l'entrée en campagne de Lionel Jospin qui a tenu un meeting pour la soutenir. Il s'en est pris notamment à François Bayrou dont la candidature menace la France d'un nouveau 21 avril. Dans ce cas de figure, ce serait bien deux candidats de droite au second tour.
A lire également dans le JDD, "Sarkozy a mal au centre". Le virage à droite entamé par le candidat de l'UMP avec le thème de l'identité nationale s'explique par ses pertes de voix au centre. Puisque Bayrou mord sur son électorat, il tente d'élargir sa base électorale sur sa droite. Stratégie à double tranchant car, en cas de duel avec Bayrou au second tour, il apparaîtrait comme le candidat d'une droite trop dure.
A la Une du journal Le monde daté Dimanche-lundi, on peut lire une enquête sur l'électorat le plus jeune sous le titre, "les candidats s'efforcent de fixer le vote des jeunes". On apprend ainsi que l'électorat des 18-25 ans voterait plutôt à gauche mais est le plus souvent tenté par l'abstention. Par ailleurs, l'influence des sondages serait plus grande sur cette tranche d'âge. Un candidat qui aurait des intentions de vote en hausse augmenterait mécaniquement chez les jeunes électeurs qui ne s'intéresseraient, plus encore que leurs aînés, qu'aux candidats médiatisés, c'est-à-dire à ceux qui sont au plus haut dans les sondages.