Revue de presse · 9 avr. 2007 à 19:08
Aujourd'hui débute la campagne officielle. Il reste encore 2 semaines aux candidats pour convaincre. Les indécis sont à la Une de l'actualité. Libération titre ainsi "La grande hésitation". Le Parisien titrait même hier : "18 millions d'indécis". Selon les derniers sondages, 42% des Français pourraient encore changer d'avis, un record à deux semaines du premier tour. On pourrait expliquer ce chiffre par le déroulement de la campagne qui a été un vaste zapping, les sujets se succédant au gré de l'actualité sans pouvoir s'imposer plus de deux semaines.
Du côté du PS, la campagne "réactive" de Ségolène Royal connaît des ratés. La candidate socialiste est directement en cause en raison de son improvisation permanente. Dernier exemple : le contrat première chance. L'Etat pourrait financer entièrement un nouvel emploi créé pour un jeune. Aussitôt, des organisations syndicales ont dénoncé ce CPE-bis. Au fil des jours, elle a tenté de corriger le tir en modifiant les modalités d'application du contrat, quitte à s'emmêler les pinceaux. Et Le Monde résumé la situation en titrant : "Royal, entre stress et audace".
- Libération : "La grande hésitation"
- Le Monde : "Royal, entre stress et audace"
- Le Figaro : "Royal veut conjurer les mauvais sondages"
1. "Présidentielle : la campagne officielle commence" (Le Monde). A quinze jours du premier tour, la campagne officielle débute : spots télévisés, affiches officielles dans chaque commune. A la télévision, les chaînes doivent désormais respecter la stricte égalité de temps de parole.
2. "Bové dénonce les gadgets de la gauche tiède" (Le Figaro). Le candidat de la gauche antilibérale s'en est pris à la proposition de Ségolène Royal de créer un contrat première chance pour les jeunes. Il a également estimé qu'il y aurait une surprise le 22 avril au soir car selon lui, le grand nombre d'indécis peut faire basculer la campagne.
3. "Gérard Schivardi ne donnera pas de consigne et votera blanc au second tour" (Le Monde). Le candidat qui défend la sortie de la France de l'Union Européenne annonce déjà qu'il refuse de se rallier à Ségolène Royal si elle figure au second tour. C'est un non-événement, étant donné que les candidats "de" maires est à peine crédité de 1%.
4. "François Bayrou fustige la société violente de Nicolas Sarkozy et le tout Etat de Ségolène Royal" (Le Monde). Le candidat de l'UDF réitère ses attaques contre ces principaux rivaux : Royal et Sarkozy. Contrairement à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, il n'a pas décroché dans les sondages. Sa cote est repartie à la hausse ces derniers jours, il oscille toujours entre 19 et 21% dans les sondages, juste derrière Ségolène Royal ave 23%.
5. "Le Pen voit Royal déjà condamnée". (Le Figaro). Le candidat d'extrême droite estime qu'il affrontera Nicolas Sarkozy au second tour. En s'autoproclamant "candidat du terroir", il a également ironisé sur les origines hongroises de Nicolas Sarkozy en l'appelant le "candidat qui vient de l'immigration". On retrouve bien dans ses propos le leader d'une droite xénophobe.
- La semaine du PS : la proposition du contrat première chance
- La semaine de l'UMP : le programme culturel de Nicolas Sarkozy
- La semaine de l'UDF : suppression de l'ENA
- La semaine des écologistes : les interventions de Voynet et Hulot
- La semaine de l'Extrême gauche : la réussite d'Olivier Besancenot
- La semaine de l'extrême droite : la campagne discrète de Jean-Marie Le Pen