Vidéos · 18 sep. 2007 à 09:32
Les propos de Bernard Kouchner sur l'Iran ont suscité une vive polémique. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que le monde devait se préparer au pire, c'est-à-dire à la possibilité d'une guerre si l'Iran persistait dans son refus de suspendre son programme nucléaire. Cette déclaration marque une rupture dans la politique étrangère de la France vis-à-vis de l'Iran. En diplomatie, le terme de guerre est rarement employé. La France a toujours défendu une solution négociée mais c'est la première fois que le ministre des Affaires étrangères évoque la possibilité d'une guerre contre l'Iran.
En réalité, Bernard Kouchner n'a fait que confirmer un durcissement du ton vis-à-vis de l'Iran. François Fillon a rappelé que la France souhaitait une solution négociée et qu'elle ferait tout pour utiliser les moyens diplomatiques afin d'éviter la guerre. Mais il a reconnu que la menace de l'Iran était réelle, sous-entendu qu'une guerre était toujours possible.
Fin août, dans un discours devant les ambassadeurs français, Nicolas Sarkozy s'était déjà montré très ferme et avait résumé sa pensée d'une formule choc : "la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".
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