breve · 4 oct. 2007 à 20:12
Nicolas Sarkozy s'est rendu en Bulgarie, avec le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, pour une visite éclair d'une journée à Sofia. Le président Gueorgui Parvanov a invité le chef d'Etat français pour le remercier de son rôle décisif dans la libération du médecin et infirmières incarcérés en Libye.
La journée a commencé par les honneurs militaires : les hymnes français et bulgare ont été chantés, les troupes ont défilé devant les présidents. Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe au pied de la statue du soldat inconnu. Enfin, le chef d'Etat bulgare lui a offert le grand ruban de la Stana Planina, en signe de remerciement. Au cours de sa journée en Bulgarie, le chef d'Etat a rencontré les étudiants de l'université Saint-Clément d'Ohrid, le Premier ministre Serguei Stanichev et les anciens détenus. La chanteuse, Sylvie Vartan, d'origine bulgare, qui s'était engagée pour la libération des prisonniers, a accompagné le président dans ces visites.
Tandis que c'est Cécilia Sarkozy qui a raccompagné les anciens détenus (condamnés pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants) dans leur pays le 24 juillet dernier, elle a décliné l'invitation du président bulgare, craignant de raviver les polémiques sur son intervention dans une mission gouvernementale. On se souvient en effet que l'opposition a demandé des comptes au président de la République et notamment la création d'une commission parlementaire. Nicolas Sarkozy a refusé que son épouse comparaisse devant cette commission expliquant que sa présence en Libye a été « un atout décisif » dans les négociations, « elle a facilité l'établissement d'un contact direct et personnel avec le colonel Khadafi, ce qui était essentiel pour débloquer la situation ». Il ne voit donc pas ce que l'opposition peut reprocher à la présence de la première dame de France dans une affaire de si haute importance. Les députés, de leur côté, examineront l'installation de la commission parlementaire le 11 octobre prochain.