Vidéos · 11 déc. 2008 à 23:34
Cette semaine, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois tenu des propos très élogieux à l'égard de l'ancien ministre de l'éducation nationale du gouvernement Jospin. Cet été, le président de la République avait confié une mission à Claude Allègre : préparer les Assises européennes de l'innovation. Lors du discours de clôture de ces Assises, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il était "en admiration" devant Claude Allègre. Ce dernier n'est pas indifférent puisque depuis plus d'un an, il multiplie les hommages en direction de Nicolas Sarkozy.
L'entrée de Claude Allègre dans le prochain gouvernement Fillon n'est donc plus qu'une question de temps. Seul souci, avec toutes ces déclarations à répétition, on pourra difficilement faire passer cette arrivée comme une suite de l'ouverture politique à gauche, tant l'ancien ministre de l'Education a pris ses distances avec le PS.
"J'ai demandé à Claude Allègre, un homme pour qui j'ai de l'admiration, un homme en qui j'ai confiance, de travailler dans le cadre de la présidence française au renouvellement de la politique européenne de l'innovation (...) Claude Allègre a appartenu à un gouvernement, je crois me souvenir qu'il était socialiste, enfin le gouvernement... On ne peut quand même pas réduire Claude Allègre à la seule appartenance à un gouvernement (...) et je me réjouis tous les jours de compter Eric Besson parmi nous" a-t-il notamment déclaré.
(Source : LePost.fr)
"Nicolas Sarkozy est formidable (...) C'est l'opinion de tous les gens que je rencontre en Europe. Compte tenu de ses qualités, la crise lui permet de les épanouir. Je ne fais pas la fine bouche." a-t-il notamment déclaré au Figaro.fr.
Invité de RTL, Claude Allègre a salué le "pragmatisme" de Nicolas Sarkozy. "Sarkozy est ni de gauche, ni de droite. Il est pragmatique (...) On a besoin de ça aujourd'hui, pour sortir la France sur le chemin sur lequel elle est qui risque de la conduire au déclin". Il a ajouté qu'il admirait "son énergie".
Au cours d'une interview reprise par Yahoo Actualités, l'ancien ministre de l'Education nationale de Lionel Jospin confiait une nouvelle fois son admiration : "Il y a eu vraiment des avancées (...) le traité européen, la réforme des retraites devant laquelle tout le monde avait jusqu'ici reculé (...) un bilan impressionnant comme l'étaient, au bout de huit mois, ceux de Giscard et de Gaulle (...) Le problème est de savoir si Sarkozy va continuer comme de Gaulle ou s'arrêter comme Giscard: son dynamisme me laisse bon espoir".
Dans un entretien au Parisien, Claude Allègre a rendu un vibrant hommage à Nicolas Sarkozy : le président "l'impressionne, il a du charisme et, en plus, il est très sympathique" tout en ajoutant qu'il était "prêt à accepter une mission limitée dans le temps pour aider l'université française à s'adapter au XXIe siècle et pour faire en sorte que la recherche redevienne une des priorités nationales".
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