Ségolène Royal ne veut débattre qu'avec Fillon ou Sarkozy et hésite à faire un meeting commun avec Martine Aubry

La présidente de la région Poitou-Charentes serait-elle sur une autre planète ? Depuis sa candidature à l'élection présidentielle, Ségolène Royal estime avoir acquis un statut à part et ne compte pas redescendre dans l'arène avec les autres responsables politiques. Deux informations, de Marianne et de Mediapart, confirment cette stratégie solitaire risquée.

Alors que la campagne des Européennes est lancée, Ségolène Royal refuse de participer à des débats avec d'autres responsables de premier plan, à l'exception... de François Fillon ou de Nicolas Sarkozy. C'est ce que révèle Marianne dans son édition du 01 mai 2009 : "Ségolène Royal a décidé de n'en faire qu'à sa tête. Sollicitée par France 2 pour débattre dans le cadre des élections européennes, avec le chef de file de l'UMP, Xavier Bertrand, l'ex-candidate a fait savoir qu'elle n'accepterait de tête qu'avec Nicolas Sarkozy et François Fillon".


Page Lue dans Marianne n°628 - "Royal et les grosses têtes", 01 mai 2009

Non seulement Ségolène Royal refuse de débattre à la télévision, mais elle hésiterait à faire meeting commun avec Martine Aubry. C'est ce que révèle Mediapart dans un article intitulé "Ségolène Royal dans l'évitement du PS", mis en ligne le 12 mai 2009 :

"Une défection, ça va. Deux, bonjour les dégâts? Au cabinet de Martine Aubry, après le revirement de dernière minute à l'avant-veille du 1er mai, on commence à avoir du mal à contenir son irritation devant la nouvelle hésitation de Ségolène Royal à participer à un meeting commun, le 27 mai, à Rezé, dans la banlieue de Nantes.
« Ça fait un peu diva, soupire un conseiller de la première secrétaire. C'est quand même annoncé depuis deux semaines. Et au moment d'envoyer les invitations aux militants, on nous dit que finalement elle ne sait pas, que ce n'est pas sûr. Du coup, on envoie le courrier sans son nom. Pour le 1er mai, on comprend ses raisons. Mais là, ce serait quand même dommage pour Bernadette Vergnaud, tête de liste dans l'Ouest et proche de Ségolène. »
Selon Libération du mardi 12 mai, qui cite des propos "off" de ses proches, la présidente de Poitou-Charentes n'aurait « pas envie d'être instrumentalisée »."

En réalité, d'après Mediapart, Ségolène Royal chercherait à négocier sa participation à un meeting commun avec un poste au Parti Socialiste en tant que secrétaire national aux affaires étrangères.


Page Vue sur Mediapart.fr - "Ségolène Royal toujours dans l'évitement du PS", 12 mai 2009

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