Revue de presse · 23 avr. 2012 à 23:09 · 0
Il y a toujours une inconnue. Si la victoire de François Hollande est annoncée depuis plusieurs mois, le score très élevé de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle n'avait pas été anticipé par les sondages. Hollande/Le Pen, ce sont les Unes de la presse.
Les électeurs ont déjoué tous les pronostics. Non que les instituts de sondages aient, ces dernières semaines, mal fait leur travail. Ils ont juste mal estimé une chose : la mobilisation des Français. Et ce niveau de participation inattendu a profité d'abord à François Hollande, qui arrive en tête avec 28,63% des voix. Le candidat socialiste creuse nettement l'écart avec Nicolas Sarkozy, qui obtiendrait 27,18%. Mais celle qui semble avoir le plus profité de cette mobilisation est Marine Le Pen, qui recueille 17,9% des voix. (...) Le score de la candidate d'extrême droite fait deux victimes. D'abord Nicolas Sarkozy, qui comptait virer en tête au premier tour pour créer une dynamique au second. Mais aussi Jean-Luc Mélenchon, qui apparaissait, il y a quelques semaines, comme un potentiel «troisième homme», et qui se trouve relégué très loin derrière Marine Le Pen avec 11,11% des voix.
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On ne change pas une stratégie qui alimente le FN. Nicolas Sarkozy a décidé de poursuivre sa campagne comme il la mène depuis mi-février. A droite toute. Comme il l'avait fait en 2007, sur les conseils du politologue issu de la droite maurrassienne Patrick Buisson. Peu importe que les résultats aient été en deçà des espérances et qu'ils aient produit des effets contraires à ceux de 2007 : M. Sarkozy réalise un score mitigé tandis que le Front national s'envole.
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Malgré la déception de leur quatrième position, derrière le Front national, les partisans de Jean-Luc Mélenchon se voient désormais « incontournables » à gauche. Ils se projettent déjà vers les élections législatives où ils espèrent améliorer leur score, inédit depuis 1981.
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Avec un score estimé à 9 % des voix peu avant 23 heures, François Bayrou perd plus de 9 points par rapport à son résultat d'il y a cinq ans (18,57 %). Très « déçu par le résultat » , qui le relègue en cinquième position sous la barre symbolique des 10 %, le candidat centriste a néanmoins indiqué qu'il écouterait les deux finalistes de la présidentielle et prendrait ensuite ses « responsabilités ».
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