Revue de presse · 16 juin 2012 à 19:50 · 
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Difficile d'échapper à la polémique de la semaine : le tweet de Trierweiler. La compagne de François Hollande, appelée aussi Première dame selon la tradition de la Ve République, a apporté son soutien à l'adversaire de Ségolène Royal pour le deuxième tour des législatives dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime.
"Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", a-t-elle écrit sur twitter. Un soutien qui a fait des vagues puisque, la veille, François Hollande avait apporté son soutien à Ségolène Royal dans un court texte publié dans la profession de foi de second tour déposée par la candidate à la préfecture.
Jalousie de la Première dame à l'égard de l'ex de François Hollande ? C'est ce qui ressort des indiscrétions parues dans la presse. Le Parisien explique ainsi que Trierweiler a vu "rouge en découvrant dans la presse" que François Hollande avait rédigé un texte de soutien à Ségolène Royal. "Les deux femmes ne se supportent pas, écrit le quotidien. En privé, Royal appelle Trierweiler « qui vous savez ». Quant à cette dernière, qui n'avait pas voté pour la socialiste en 2007, elle met un soin particulier à tenter de faire oublier le passé commun de l'ex-couple". Résultat, "pour Trierweiler, le soutien de Hollande à son ex-compagne est insoutenable. Elle décide de répliquer sur Twitter, quitte à prendre le président à contre-pied". Inutile de préciser que François Hollande a apprécié : "Le président de la République était très énervé. Il l'a très mal pris, confie un de ses intimes. C'est un homme pudique. Elle a dépassé les bornes. Cela risque d'écorner son image".
Tout ça pour un simple tweet ? Cet épiphénomène a été relayé en masse par la presse : Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, L'Express, Le Point, Le Nouvel Obs, Mediapart, Rue89, Huffingtonpost, etc. Un sondage a même été réalisé : "69% des Français désapprouvent le tweet de Trierweiler".
Quelles que soient les raisons de ce tweet et l'emballement de la presse, en donnant le sentiment d'être incapable de faire la distinction entre vie privée et vie publique, Valérie Trierweiler a tout de même réussi un exploit : par un simple tweet, elle vient de légitimer toutes les prochaines Unes des magazines people. Beau travail !
