Revue de presse · 24 mar. 2014 à 08:01 · 0
Percée historique du Front national, cinglante défaite pour le PS, vague bleue pour l'UMP : voici les analyses et les Unes de la presse au lendemain du 1er tour des élections municipales 2014.
Le Front national est-il en passe de devenir un Front local ? Les résultats du premier tour des élections municipales montrent en tout cas une forte poussée du parti d'extrême droite dans de nombreuses villes moyennes mais aussi dans des grandes villes, comme Perpignan. Il arrive en tête dans dix-sept communes de plus de 10 000 habitants et sept autres villes de moindre importance. Il sera présent dans 229 triangulaires. Un record. En 1995, année faste où le FN avait gagné trois villes, il y avait eu 116 triangulaires. Marine Le Pen est en passe de gagner son pari : celui d'imposer son parti comme la troisième force sur l'échiquier politique et de l'implanter dans les territoires.
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Vague brune et claque rose. Alors qu'il n'avait déposé que 118 listes et provoqué une grosse soixantaine de triangulaires en 2008, le Front national a réussi son pari au premier tour des municipales. Avec près de 600 listes dans toute la France, le parti de Marine Le Pen semblait hier soir en mesure de se maintenir dans près de 200 villes dimanche prochain ; pourrait remporter Forbach, Fréjus et Béziers ; et se paie même le luxe de gagner dès le premier tour à Hénin-Beaumont, son fief du Pas-de-Calais, ancien bastion historique de la gauche. En 1995, l'année étalon du frontisme municipal avec les conquêtes de Toulon, Marignane et Orange, il y avait eu des triangulaires dans 226 villes de plus de 9 000 habitants.
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Une forte sanction pour les listes de gauche, un sursaut à confirmer à droite. À première vue, le premier tour des municipales 2014 qui s'est déroulé dimanche ressemble à celui de 2008 à l'envers avec une majorité sanctionnée et une opposition qui fait la course en tête. À un détail près: en six ans, le Front national a multiplié son score par sept.
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Ce premier grand scrutin depuis le début du quinquennat de François Hollande, les socialistes le redoutaient. A raison : c'est une véritable sanction qu'ont infligée hier les électeurs au pouvoir de gauche. Mais au-delà du PS, ce vote, ou ce non-vote, exprime une colère, une défiance vis-à-vis du système politique. Et les Français, une fois encore, semblent prêts à jouer au chamboule-tout avec leurs dirigeants.
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Le premier tour des élections municipales a rendu son verdict et il est national. Le Parti socialiste et donc le gouvernement et le président de la République subissent la sanction qu'ils espéraient éviter. L'UMP ne capitalise pas franchement sur cet échec. Mais le Front national en fait son miel. Au-delà de la victoire de Steeve Briois dès le premier tour et de ses bons résultats dans plusieurs autres villes, le FN a déjà fait élire 456 représentants dans les conseils municipaux...
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Sèchement battu par l'UMP au premier tour, éliminé par le FN à Hénin-Beaumont, humilié à Marseille, devancé par EELV à Grenoble... Le Parti socialiste a connu une soirée de premier tour cauchemardesque ce dimanche 23 mars. Aucune bonne nouvelle (ou presque) n'est venue compenser la succession de revers électoraux qu'a connu la majorité à travers tout le territoire.
Entre une abstention record qui a vu nombre d'électeurs du Parti socialiste bouder les urnes et un contexte national très défavorable à la gauche, la majorité n'a pu que constater les dégâts ce dimanche soir. "Certains électeurs ont exprimé, par leur abstention ou leur vote, leurs inquiétudes, voire leurs doutes", a reconnu, d'une voix blanche, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, dont les jours semblent comptés à la tête du gouvernement.
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Fort taux d'abstention, bons score du Front national, débâcle du PS à Marseille... Le message envoyé par les Français lors de ce premier tour des municipales est clair : le gouvernement fait fausse route.
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La droite a recueilli 46,54% des suffrages exprimés, la gauche 37,74%, l'extrême droite 4,65% et l'extrême gauche 0,58%, selon les résultats donnés par le ministère de l'Intérieur.
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