Revue de presse · 31 mar. 2014 à 08:01 · 0
La gauche perd environ 155 villes mais conserve Paris et Lyon, l'UMP remporte pour la première fois des élections locales depuis 2002 et une dizaine de villes seront désormais dirigées par le Front national : voici les analyses et les Unes de la presse au lendemain du 2ème tour des élections municipales 2014.
Par une cruelle ironie de l'histoire, François Hollande est devenu le fossoyeur de ce qu'il avait construit. S'il n'a pas inventé le socialisme municipal, qui est intrinsèquement lié à l'histoire du Parti socialiste français, les onze années qu'il a passées à la tête de son ancien parti ont fortement contribué à ancrer le phénomène : entre 1997 et 2008, alors qu'il en était premier secrétaire, les socialistes ont collectionné les gains aux élections cantonales et régionales ; ils ont arraché Paris et Lyon à la droite lors des municipales de 2001 et conquis, sept ans plus tard, 44 villes de plus de 20 00 habitants. Peu à peu, ils sont devenus les maîtres du territoire, au point d'arracher la présidence du Sénat à la droite en 2011.
C'est ce patrimoine opiniâtrement constitué scrutin après scrutin que le même François Hollande, devenu président de la République, a brusquement amputé.
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Des dizaines de villes qui passent à droite, le PS qui perd Toulouse , le FN qui empoche Fréjus et Béziers : le second tour des municipales vire à la débâcle historique pour la majorité et François Hollande.
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Dans le même week-end, un changement d'heure et un changement d'ère. Le second tour des municipales, dimanche, est venu confirmer les craintes que la gauche nourrissait depuis une semaine et les très mauvais résultats du premier tour. Beaucoup d'exécutifs locaux n'ont pas résisté à la vague de mécontentement que suscitent le gouvernement et le président de la République.
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Le sursaut de mobilisation espéré à gauche n'a pas eu lieu. Sans surprise, le second tour des municipales - marqué par un record absolu d'abstention - a amplifié hier les résultats du premier, le coup de semonce envoyé il y a une semaine prenant l'allure d'une débâcle mémorable : 155 villes de plus de 9 000 habitants perdues.
La gauche sauve Paris mais perd la France. C'est un cri de colère et un appel d'urgence au changement que les Français ont lancé à François Hollande. Une fois de plus, ils transforment une élection en brutal chamboule-tout avec leurs dirigeants.
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Les socialistes perdent plus de 50 villes de 30 000 habitants, tandis que le Front national conquiert une douzaine de mairies. Une telle sanction, doublée d'une abstention massive, met le président de la République au pied du mur, comme l'ont reconnu dès dimanche la plupart des responsables socialistes. Mais pour quelle politique ? Le PS hésite à engager ce débat alors que le choix se fera à l'Élysée.
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Avec plus de 155 villes perdues à la droite, des candidats surclassés par le FN à Marseille ou EELV à Grenoble, un recul inédit dans ses principaux bastions, le Parti socialiste a enregistré une défaite historique lors de ces élections municipales 2014. A tel point que l'onde de choc de ce séisme électoral devrait se prolonger bien au-delà des villes perdues ce dimanche 30 mars.
Première conséquence politique de cette "gifle" infligée par une UMP ragaillardie et un FN conquérant: le gouvernement de Jean-Marc Ayrault semble plus que jamais en sursis. Une thérapie de choc jugée nécessaire jusqu'au plus haut niveau de l'état pour signifier aux Français que leur colère a bien été entendue par le président de la République.
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Béziers, le VIIe secteur de Marseille mais aussi Mantes-la Ville : voici le parcours et le genre (totalement masculin, pas une seule femme) de ceux qui ont conquis dimanche des mairies sous la bannière officielle ou avec le soutien du FN.
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Ce n'est pas une simple vague bleue, c'est un véritable tsunami qui a déferlé sur la France ce dimanche. Les résultats du second tour des élections municipales sont sans appel : le Parti socialiste a subi une véritable Bérézina. Un désaveu cinglant pour le gouvernement et François Hollande, deux ans après son élection. Dans le détail, selon des données provisoire transmises dimanche soir par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la gauche a perdu 155 villes de plus de 9 000 habitants et le Front national en a gagné 11. A l'échelle nationale, la droite remporte 45,91% des suffrages, la gauche 40,57%, l'extrême droite 6,84% et les candidats sans étiquette 6,62%, selon les chiffres de la place Beauvau. Une défaite historique qui aura des conséquences.
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