Revue de presse · 15 oct. 2014 à 07:27 · 0
Vous vous rappelez de Michèle Alliot-Marie ? C'est celle qui avait proposé "le savoir-faire de nos forces de sécurité" au régime tunisien en plein printemps arabe en 2011. Après avoir été écartée du gouvernement pour ses propos, elle avait été battue l'année suivante aux élections législatives. Depuis, elle a refait surface au parlement européen.
Pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Alliot-Marie a occupé tous les postes régaliens (ministre de la Défense, de l'Intérieur, Justice, Affaires étrangères). Et parmi ses quatre postes, l'un est particulièrement prisé : celui de ministre de l'Intérieur. Car tous les anciens ministres de la Place Beauvau bénéficient d'un privilège injustement méconnu : l'Etat leur paye des gardes du corps. C'est le cas pour François Baroin (ministre en 2007), Daniel Vaillant (2000-2002) ou encore Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur il y a... 23 ans. S'agissant de Michèle Alliot-Marie, elle bénéficie encore de quatre gardes du corps, mis à la disposition par le Service de protection des personnalités.
Et selon Le Point, citant un rapport de la Cour des comptes, chaque garde du corps coûte 71 879 euros par an. Soit, dans le cas de Michèle Alliot-Marie, une facture annuelle estimée à 287 516 euros. Ça fait cher les forces de sécurité, non ?
*** Source
- "Retraités (trop) protégés ?", Le Point n°2195, 09.10.2014
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