Revue de presse · 29 déc. 2014 à 15:56 · 0
On finirait presque par s'y perdre avec tous ces chiffres. Après la rénovation d'un appartement qui avait pourtant déjà été rénové (entre 130 000 et 105 000 euros), après la rénovation d'un bureau (62 000 euros), l'affaire de l'indemnité de départ de Thierry Lepaon a définitivement plongé la CGT dans la crise. Une indemnité de départ ? Rémunéré par le comité régional de la CGT Normandie, Lepaon a touché une prime de départ quand il est devenu... secrétaire général de la CGT à Montreuil. Mais combien a-t-il touché au juste ? De 30 000 à 100 000, voire 200 000 euros : toutes les estimations ont circulé dans la presse.
Finalement, deux mois après la série de révélation, on connaît les vrais chiffres, donnés par Le Parisien : "il s'agit bien d'une somme de 100 830 euros qui a été payée par la CGT de Montreuil au comité régional CGT de Normandie pour solde de tout compte du salarié Lepaon (arrivé à Paris en novembre 2012 et devenu leader national en mars 2013), écrit le quotidien. Dans le détail : il s'agit de 26 000 euros de salaires entre novembre 2012 et mars 2013, 6 000 euros de frais d'hôtel (hôtels, cigarettes... et repas), 60 800 euros d'indemnités de départ brut (soit 31 000 euros net), pour compenser trois ans de chômage entre 2001 et 2003)".
Lepaon a donc bien touché une prime de 31 000 euros de primes, mais c'est 100 000 euros qui ont été déboursés pour le faire venir à la tête du syndicat. Avec le résultat que l'on connaît.
*** Source
- Catherine Gasté, "Affaire Lepaon : les questions qui agitent la CGT", Le Parisien, 14.12.2014
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