Gérard Schivardi est né en 1950 à Narbonne. Marié
et père de deux enfants, il est à la fois maire de Mailhac dans
l’Aude depuis 2001, conseiller général de Ginestas et artisan
maçon.
Schivardi est peu connu du public et pourtant il est le premier des « petits
candidats » à avoir obtenu, en novembre dernier, ses cinq cents parrainages
pour l’élection présidentielle de 2007. Il se présente
au nom du Comité national pour la reconquête de la démocratie
politique (CNRDP), un mouvement créé par une quarantaine de maires
« en lutte contre l'intercommunalité et le Traité de Maastricht,
pour la défense des 36 000 communes, des services publics et de la laïcité
». Ce mouvement est officiellement soutenu par le Parti des Travailleurs.
Schivardi s’engage en politique à 25 ans en adhérant au parti
socialiste. A Mailhac, il participe en 2002 à la création du Comité
de défense des communes et des services publics, avec des élus et
des responsables du Parti Travailleur. Il n’adhère pourtant pas à
ce parti car il ne se revendique pas d’extrême gauche : « Il
serait donc devenu extrémiste dans ce pays de défendre les communes,
les services publics face à l'Union européenne qui en a décidé
la privatisation ? ». Il quitte le PS en 2003 et se présente comme
conseiller général de Ginestas comme dissident socialiste. D’ailleurs
pour les présidentielles de 2002, il a donné son parrainage à
Daniel Glückstein, candidat du Parti Travailleur qui n’a recueilli
que 0.5% des suffrages.
Schivardi est opposé à l’Union européenne et a voté
non au référendum sur la Constitution parce qu’il considère
que les services sociaux tels qu’il les défend ne peut être
concevable en Europe. Ainsi, il souhaite « la rupture avec l'Union européenne,
sa commission de Bruxelles, sa Banque centrale et son prétendu Parlement
».
Schivardi est donc candidat à l’élection présidentielle
de 2007 et parce qu’il est soutenu par le Parti Travailleur, il appartient
à la famille de l’extrême gauche.