Avait-on besoin de dépenser 50 000 euros pour changer le site web de l'Elysée ? C'est la question qu'on peut se poser après la mise en ligne de la nouvelle version du site Elysee.fr dans la nuit du 17 au 18 décembre 2012. Pourtant, la plupart des sites de presse ayant relayé l'information ne se sont pas interrogés sur ce coût et se sont contentés de reprendre la communication de l'Elysée.

En huit ans, le site officiel de l'Elysée a connu cinq versions : deux sous Jacques Chirac en 2004 et 2005, deux sous Nicolas Sarkozy en 2007 et 2010, et la dernière version, celle de François Hollande mise en ligne le 17 décembre 2012. Du simple site vitrine des débuts de Chirac au tout vidéo de Sarkozy en passant par la réplique du site de la Maison Blanche, et la version plus sombre de François Hollande, voici les différentes versions du site web depuis 2004.

C'est déjà terminé. La France forte défendue par Nicolas Sarkozy n'est plus. Le site web de campagne de l'ex locataire de l'Elysée a été désactivé. L'adresse web www.lafranceforte.fr renvoie désormais vers le site de l'UMP. Aucune page n'a été archivée, seuls quelques urls sont encore référencés dans les moteurs de recherche et renvoient vers des messages d'erreur sur le site de l'UMP. Les 10 bonnes raisons de voter Sarkozy le 6 mai ?...

Pas de vague après l'élection ? Le contenu du site web de campagne www.francoishollande.fr a immédiatement été effacé le 6 mai au soir de l'annonce de la victoire du candidat socialiste. Tous les liens ont été cassés et un "site web de transition" sur l'actualité du nouvel élu jusqu'à son investiture officielle le 15 mai à 10h a été mis en ligne à l'adresse francoishollande.fr deux jours plus tard.

La loi est claire : il est interdit de publier et de diffuser des sondages entre vendredi soir, minuit, et dimanche 20 heures. Pourtant, comme les premiers bureaux de vote ferment dimanche à 18h, des estimations relativement fiables seront communiquées aux journalistes par les instituts de sondage dès 18h30, soit 1h30 avant la fermeture des bureaux de vote dans les grandes villes. Communiquer ces sondages au plus grand nombre avant la cloture du vote peut-il influencer les électeurs indécis ? Difficile à dire. La commission des sondages a en tout cas...

La reconquête de l'opinion passe-t-elle d'abord par la reconquête de la toile ? Lemonde.fr a consacré trois articles en une semaine à la stratégie web de Nicolas Sarkozy. "Le "casse-toi pov' con" du salon de l'agriculture, ce président bling-bling torpillé par les internautes, tout cela aurait été mieux maîtrisé sans le Net", relève Lemonde.fr.

Combien coûte la communication gouvernementale sur Internet ? C'est la question posée par Lionel Tardy, député UMP, à tous les services de com' des ministères. Si tous n'ont pas répondu, d'autres ont joué plus ou moins le jeu en détaillant leurs dépenses. C'est le site PC Inpact qui a publié le détail de ces dépenses.

C'est une histoire récurrente sur le net. Un politique ou un ministère lance son site ou son blog en réservant un nom de domaine... et oublie de renouveler l'adresse un an plus tard. C'est ce qui est arrivé par exemple au blog de Jack Lang, dont l'adresse internet renvoie désormais vers un site web pour adultes. La perte d'un nom de domaine est facile pour un internaute qui n'est pas vigilent. A 15 euros par an, le coût est si faible qu'un particulier peut oublier de renouveler la réservation...

Cette semaine, Ségolène Royal était l'invitée d'une soirée spéciale qui lui était consacrée sur France 2. Dans "Un jour, un destin", Laurent Delahousse est revenu sur les temps forts de la carrière de Ségolène Royal, avec images d'archives et "interview exclusive". L'émission a fait un flop en terme d'audience en se plaçant seulement 4ème programme de la soirée avec à peine plus de deux millions de téléspectateurs.

Depuis son échec au congrès de Reims pour prendre la tête du Parti Socialiste, Bertrand Delanoë s'était fait particulièrement discret dans les médias. Des doutes subsistent quant à son avenir politique puisque, quoi qu'il arrive, il s'est engagé à ne pas se présenter à la mairie de Paris, laissant la place à son adjointe, Anne Hidalgo, pour les municipales de 2014.